Nature
Quelquefois, au crépuscule lorsque tout est calme
L'imagination prend place, et nous laisse entrevoir
Le miroir des lacs qui s'étendent en flaques.
Et faire un pas de plus dans la course au savoir
Il est des chants divins emplissant l'horizon
De splendides corolles aux parfums envoûtants
Des mois et des saisons dont je garde l'emprise
C'est l'office des heures, méditations et oraisons
Les arbres du verger inclinent vers le sol
Un clocher d'église au loin et le coq chante
La girouette grince à en perdre le nord
Présence de ces pierres dont le passé me hante
Un chemin de campagne qui conduit aux champs
Mémoire de ces pierres qui content leur histoire
Souffle une atmosphère sèche, les blés dansent
Les colzas dorés dodelinent dans les prés !
Danse des papillons colorés sur les fleurs sauvages
Versant de la colline , aux souvenirs touchants,
Qui viennent se poser aux rubans des corsages
Immobiles, voici que vient de naître le printemps
Les "belles de nuit" s’ouvrent
Pendant que les autres se couvrent
Malgré la chaleur de ses derniers jours
Regard de l'humain, tisse l'imaginaire, l'amour
A l’heure crépusculaire où tout s’apaise
Le hibou et la chouette ouvrent leurs ailes
l'intensité de leurs yeux de braises
Troublent les jolies demoiselles
Mais n'effraie pas les papillons bleus
Seulement ferme grands tes yeux lumineux
Quelquefois, au crépuscule lorsque tout est calme
L'imagination prend place, et le rêve brise la glace
Fleurdemai, Clo, Laetitia,
Roman, Maribel, Jeannette.
|